Certaines personnes acceptent de travailler pour moins que le salaire minimum ( notamment les sans-papiers par exemple).
Certaines acceptent même de vendre un organe.
Dans les deux cas, notre société à décidé de protéger les plus vulnérables et de garantir une vie décente pour tout·e·s .
Dans ce cas, la loi condamne l’employeur ou l’acheteur de l’organe.

De même, la loi devrait condamner l’acheteur de « sexe » et non la personne qui est prostituée.
Certaines personnes peuvent en effet prétendre qu’elles choisissent, mais une société démocratique ne se construit pas sur la base d’affirmations individuelles qui ne reflètent pas la réalité, la situation de la majorité écrasante.
Ce qui est en jeu, c’est l’avenir que nous créons, la société dans laquelle nous voulons vivre.
À notre époque, nous devrions être plus préoccupés par le droit des femmes et des hommes de ne PAS se prostituer.

La dignité humaine doit être une notion COLLECTIVE et sa définition ne doit pas être modifiée au nom de revendications individuelles.