Non, la pornographie n’est pas féministe.

Andrea Dworkin a écrit un jour : « Pour une femme, l’amour se définit comme sa volonté de se soumettre à son propre anéantissement ». Remplacez « amour » par « émancipation » et vous avez le cœur de ce qui passe souvent pour du féminisme aujourd’hui : Tout peut être féministe, ou donne du pouvoir aux femmes, si elles le choisissent – surtout si cela a un rapport avec le sexe.

LE PORNO FEMINISTE N’EXISTE PAS : LE CAS ERIKA LUST

Lust trouve donc Monica, une femme qui est à la fois pianiste et désireuse de réaliser ce fantasme concocté par Lust. Le problème est que Monica est nouvelle dans le porno et manque d’expérience, tandis que Lust engage un acteur porno masculin, ce qui donne lieu au sexe pornographique dégradant habituel …

Les traumatismes ne sont pas seulement psychologiques. Ils peuvent aussi avoir un impact sur le corps.

Un article de Sara M Moniuszko, publié sur USA TODAY, traduction par Iris Di Rosa. Vous pouvez avoir l’impression d’être à bout de nerfs. Vous pouvez commencer à transpirer. Votre cœur peut s’emballer, vos poings se serrer. Le traumatisme n’est pas seulement la réaction émotionnelle et psychologique d’une personne à un événement intense ou accablant,Lire la suite « Les traumatismes ne sont pas seulement psychologiques. Ils peuvent aussi avoir un impact sur le corps. »

“Secrets de Playboy” : les anciennes “petites amies”, Playmates et “employées” de Hugh Hefner dénoncent une culture du viol.

Hefner voulait que Playboy incarne une révolution sexuelle, mais certaines des femmes qui l’ont connu personnellement et professionnellement affirment qu’il a institutionnalisé et normalisé leur exploitation et leur réduction à l’état d’objet.

Roxie : Onlyfans « la plus grosse erreur de ma vie »

Il m’a fallu 31 ans pour comprendre tout cela et assimiler ce que j’ai vu de la part de mes collègues.
Quand elles se persuadent de leur autodétermination en disant : « j’ai été traitée comme une merde toute ma vie, alors autant que je gagne de l’argent avec ça ». Pour moi, à partir de ce moment-là, c’était fini.

Prostitution : « J’ai BEAUCOUP de colère envers les hommes »

Littéralement personne ne savait que je faisais ça. Personne. Je suis allée chercher de l’aide dans le cadre d’un projet pour essayer de m’en sortir et ils n’arrêtaient pas de dire que c’était un choix de vie. Ils ont ignoré tous les problèmes médicaux que j’avais et la douleur que je ressentais.

La pornographie, c’est de la prostitution filmée. Et totalement dépénalisée, cela ne la rend pas sûre.

En tant que survivante de l’exploitation sexuelle commercialisée, tant dans le secteur de la prostitution que dans celui de la pornographie, je trouve absolument ridicule la prétention qu’il faille dépénaliser les tierces parties, par exemple les proxénètes, pour « assurer la sécurité de toutes les femmes ».

« Clients » : Pourquoi les hommes vont voir les prostituées et ce qu’ils pensent d’elles

On m’a récemment demandé comment identifier un « client », et j’ai dû l’admettre : s’il ne se tient pas devant vous dans un bordel, brandissant un billet de cent euros, vous ne pouvez pas dire qui en est un et qui ne l’est pas. Non, même moi je ne peux pas les identifier dans la nature, même après 10 ans de prostitution. La raison, comme on l’entend si souvent, est que ce sont des hommes tout à fait normaux, mais cela ne dit pas tout.

« Travail du sexe » : l’origine du terme et du mouvement

« Travailleuses du sexe », « travail du sexe », « sex work is work ». Vous les voyez partout, même quand on parle de trafic sexuel. Tout le monde, surtout les médias ont l’air convaincu que c’est le nouveau terme respectueux pour qualifier ces femmes.Vous vous en doutez, c’est un terme récent. Aussi récent que « technicienne de surface » ou « hôtesseLire la suite « « Travail du sexe » : l’origine du terme et du mouvement »

Que se passe-t-il dans la tête d’une survivante d’exploitation sexuelle ?

Le syndrome de stress post-traumatique (SSPT) est l’un des diagnostics les plus courants auxquels sont confrontées les victimes de la traite et de la prostitution après avoir quitté l’exploitation sexuelle.

Le TSPT ( Trouble de stress post-traumatique ) est tout simplement le résultat d’un traumatisme. Qu’il s’agisse de torture physique et de manipulation émotionnelle souvent infligées par les proxénètes, des hommes ou d’agression sexuelle continuelle subie par d’innombrables « clients », le traumatisme est véritablement la pierre angulaire de la traite des êtres humaines et de la prostitution.